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Guérir son enfant intérieur

  • Photo du rédacteur: Stéphane TOMA
    Stéphane TOMA
  • 5 oct.
  • 7 min de lecture
Guérir son enfant intérieur

Comment guérir son enfant intérieur

 

Pour guérir son enfant intérieur, il nous faut comprendre ce qui s’est joué dans la petite enfance, période de construction émotionnelle et psychique de son être, son soi, son « Je ».

Car tout se joue sur cette période. En effet, les événements survenant au sortir de la petite enfance ne seront que des confirmations de sa propre perception, installée lors de ces premières années.



Le contexte parental et son incidence sur l'enfant

Freud répondait à l'une de ses patientes qui lui demandait conseil à propos de son rôle de mère : « Quoi que vous fassiez, vous ferez mal ». Bien triste réalité pour les jeunes parents en devenir…

En effet, l’enfant n’intellectualise pas son vécu. Au stade de son développement intellectuel, de sa capacité à raisonner, il est binaire, basique dans son interprétation : on me donne ou on ne me donne pas, point. C’est pourquoi, quelle que soit la raison pouvant expliquer le comportement de ses parents, il ne contrebalance pas en incluant leur vécu ou leur caractère démonstratif ou non. Par conséquent, il en retire des conclusions qu’il entérine comme des faits établis, fondés ou pas.

 


Les bonnes attitudes parentales…

L'enfant, pour grandir dans l'estime de soi et avoir confiance en lui, a besoin que son être soit nourri. Et c’est l'amour que ses parents lui verbalisent qui lui apporte cette nourriture. Car l’enfant n’a besoin de savoir ou de sentir qu’on l’aime. Il n’a pas besoin d’être couvert de cadeaux ou d’avoir les dernières baskets à la mode ou à l’effigie de son personnage de dessin animé préféré. Non, il n’a besoin que d’une chose : entendre « Je t’aime ».

C'est donc dans ce miroir parental qu'il ira chercher de quoi se construire. En effet, ces « je t’aime », « je suis fier de toi », seront pour lui autant de preuves de sa valeur. Se sentant reconnu et accepté pour ce qu’il est, il grandit alors dans l'estime de soi. 



… et les moins bonnes

Des parents aimant leur enfant mais ne lui démontrant pas, ne permettent pas d’installer cet équilibre primordial. Certains sont simplement ce que l’on appelle des « taiseux », eux-mêmes n’ayant pas été habitués (ou autorisés) à verbaliser leurs sentiments. Néanmoins, l’enfant ne rationalisera pas leur vécu. Il pourra le faire, adulte, mais cette non démonstration aura déjà créé un vide à combler. Vide duquel pourront découler les pendants de la non estime de soi (dévalorisation, dépendance affective, rejet, peur de l'abandon, etc.).Quant aux parents nourrissant l'enfant de « tu es bon à rien » et autres phrases assassines, l’image renvoyée ne lui permet évidemment pas de s’estimer. Dans ce climat délétère, l’insécurité émotionnelle s’installe. Une réaction, une parole destructrice, voire des coups dans le cas de parents violents, l’enfant grandira dans la peur. Une peur distillée par cette figure censée être un rempart de paix et de protection.

 

Surprotection

D'autres encore, surprotègent l'enfant. Ainsi, ils pensent lui apporter la sécurité, la protection qui leur a manqué. « Laisse-moi faire, tu risques de te faire mal » ou « tu ne vas pas y arriver seul », etc., autant de phrases qui empêchent l'enfant de grandir dans la confiance en lui. En effet, il en retire et installe l’idée qu’il est incapable de se gérer seul, de faire face ou de mener à bien une action quelconque. Par conséquent, il pense, là encore, qu’il n’a aucune valeur.


 

Pression de la réussite

Motiver notre enfant, le pousser est une chose, la pression de la réussite en est une autre. En effet, il y a une nette différence entre « il faut que tu réussisses » et « je sais que tu feras de ton mieux ». Ou « comment ?! tu n’as pas réussi !! » et « c’est bien, tu as fait tout ce que tu as pu, essayons de comprendre ensemble comment faire mieux la prochaine fois ». 

Sous cette pression, l'enfant intègre l'idée qu'il n'a pas le droit d'échouer. Que ses efforts ne représentent aucun axe de progrès. En outre, il pense devoir réussir à tout prix pour ne pas décevoir ses parents, par crainte de perdre leur amour s'il échoue. A l’inverse, s’il excelle, il pense qu’il recevra enfin l’amour qu’il ne reçoit pas. Il n’est donc pas « lui » mais ce qu’il faut être.


 

Donner ce que l’on n’a pas reçu

Les parents s’évertuent évidemment à donner ce qu’ils pensent être le meilleur pour leurs enfants. Mais lorsque, par exemple, c’est au nom de « tu ne subiras pas ce que j’ai subi », le parent se nourrit lui-même. Ainsi, l’enfant ne reçoit pas ce dont il a besoin par le simple fait qu'il n'est pas la copie de son parent : il est lui. Et ce lui doit être accueilli et non pas façonné. Certains parents ayant eux-mêmes manqué d'affection, de reconnaissance, se "servent" parfois de leur rapport à l'enfant pour l'obtenir. Ils l'enferment alors dans un rôle de "réparateur" qui, là encore, empêche l'enfant d'être qui il est. Sans compter ceux qui ajoutent le chantage affectif. Par conséquent, ici, l'enfant ne s'autorisera pas à faire vivre son être de peur que l'être du parent ne s'éteigne.

 

 

Guérir son enfant intérieur : ce qui se joue en lui

 

L'enfant ne va pas à l'encontre de ses parents. Il pense que s’ils ne lui "donnent" pas, c'est qu'il n'est pas digne de "recevoir". Que s'ils ne lui disent pas "je t’aime", c’est qu’ils ne l’aiment pas et que donc, il n’est donc pas aimable. Aussi, il se considère responsable de ce vide renvoyé et l’intègre comme une preuve de son manque de valeur. 

 


Être ce qu’il pense devoir être

L’enfant cherche alors à compenser pour plaire, ou s’effacer, s’éteindre pour ne pas déranger. Ainsi, il pense gagner leur amour. Ou bien, il adopte des comportements destinés à attirer l'attention (conflictualiser la relation, pleurs, désobéissance, pipis au lit, etc.). Ces comportements, qui semblent hostiles aux parents, ne sont en réalité qu’une tentative de provoquer une réaction positive. Dans ce cas, certains parents peuvent se sentir abandonnés par cet enfant qui ne correspond plus à leurs attentes.

En somme, l’enfant s’attache à correspondre à ce qu'il pense devoir être pour répondre aux attentes de ses parents. Par conséquent, le "je" est empêché dans son développement car l’enfant n'est pas "lui". 



L'abandon et la non disponibilité

La notion d’abandon découle d’une interprétation avérée ou fantasmée.

Avérée, par exemple, par le décès d’un des parents ou encore d’un parent qui ne voit plus l’enfant suite à un divorce. Parfois même, le système de garde basé sur un week-end sur deux et la moitié des vacances, créé cette impression d’abandon. Au même titre, si les grands-parents le garde pendant que ses parents sont au travail, l’enfant peut se dire qu’il n’est pas assez intéressant ou aimable pour que ses parents aient envie d'être avec lui. Et fantasmée dans le cas d’un parent perçu comme non disponible. En effet, dans le cas d’un parent malade, absorbé par ses problématiques au quotidien ou absent pour raisons professionnelles (activité chargée, longs déplacements), l’enfant se sentira abandonné, rejeté.

 

 

Guérir son enfant intérieur devenu grand

Ceux pour qui la résilience aura été totale, vivent en paix avec eux-mêmes et avec l'autre. D’autres peuvent ne pas avoir conscience de leur problématique. Si, de plus, on ne leur renvoie pas de quoi s’en rendre compte, ils ne se sentent pas entravés par leurs comportements.

Guérir son enfant intérieur prend néanmoins tout son sens pour ceux qui luttent contre leur angoisse au quotidien. Il n'y a pas forcément d’état dépressif, mais l'adulte reste sous le joug de ce moteur inconscient. Par conséquent, tous les comportements découlant de leur vécu régiront leurs émotions au quotidien :

  • non estime de soi,

  • peur de l’abandon,

  • peur de s'investir,

  • jalousie excessive,

  • sentiment d'échec,

  • dévalorisation constante,

  • sur investissement dans le faire pour contrebalancer le manque d'être ("je fais donc je suis"),

  • s’effacer pour ne pas déranger ou par sentiment d’illégitimité,

  • plaire, coûte que coûte, pour recevoir l'amour qui comblera leur vide affectif,

  • etc.

 


La dépendance affective

La dépendance affective est le pendant le plus impactant, devant inciter à guérir son enfant intérieur. En effet, l’adulte cherchera chez l'autre l'amour qu'il n'a pas reçu et n’a pas de lui-même. Inconsolable, il suivra cette quête ultime, comme une drogue mentale, une avidité au besoin d’être nourri, reconnu. « Aimez-moi, moi qui ne m'aime pas », « je sauve donc je suis », « je flatte donc on m'aime », donnent alors le sentiment de faire vivre son « Je », alors qu’en fait, il s’efface, persuadé de n’avoir aucune légitimité.

Ainsi, dans le domaine des relations amoureuses, l'amour devient attachement ; il faut remplir ce vide affectif. Mais l'attachement n'est pas de l'amour, c'est de la dépendance affective. C’est prendre l'autre pour le sauveur ultime, la part manquante, cette « moitié » qui va compléter ce moi vide. Ce n'est pourtant qu'entier que nous rencontrons quelqu'un d'entier.

 


J’attire ce que je suis

Un autre pendant de ces mécanismes se joue dans la dynamique sentimentale. En effet, par comptabilité névrotique, l’adulte ira chercher quelqu'un qui ne renvoie que sa mauvaise image de lui-même. Tout cela est inconscient mais cette image est si ancrée qu’il ne sait se percevoir autrement. Un pervers narcissique, par exemple, y trouvera une proie de choix, un objet sur lequel imprimer facilement sa perversion.

C’est également dans la relation amoureuse que ces mécanismes, ces peurs peuvent prendre le dessus. En réaction constante et inconsciente à leur vécu, certains seront persuadés que l’autre va les quitter, les trompe, les rejette, les dénigre ou les manipule. Aussi, dans cette interaction, tout passera par le filtre des croyances de l’enfant intérieur. Par conséquent, l’adulte aura des réactions qui lui sembleront plus fortes que lui (ou dont il n’aura aucune conscience). L’inconscient venant, ici, jouer toute sa partition.

 

Guérir son enfant intérieur : la clé de l’équilibre


Il y a autant d'exemples possibles qu'il existe de couples enfant/parent. Mais quelle que soit la problématique, elle doit être résolue au profit de l'équilibre. Le chemin de la libération émotionnelle est donc de guérir son enfant intérieur. Ce petit nous qui a vécu ce fameux vécu. Il est la clé ! Rassurer, consoler, expliquer, chérir cette petite fille, ce petit garçon, afin que vous soyez pleinement libre émotionnellement.

Ce qu’il faut également bien comprendre, c’est que cet enfant intérieur ne joue pas contre vous, il n’est pas un ennemi. Son mal-être n’est pas sa raison d’être, c’est ce qu’il croit être « lui ». En somme, son vécu devient son identité.

Guérir son enfant intérieur c’est donc déconstruire ses croyances et ses certitudes illégitimes. C’est l’aider à comprendre que son interprétation de lui-même est erronée, n’est due qu’au comportement de ses parents et à l’interprétation qu’il en a faite.


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