La guérison
- Stéphane TOMA

- 5 oct.
- 2 min de lecture

Comment favoriser la guérison
La guérison dépend beaucoup moins du genre de la maladie que du malade en lui-même. En effet, elle reste bien sûr dépendante de l'état d'esprit du patient et de sa propre conviction en elle.
C’est pourquoi il est préférable d’être dans des dispositions positives à l'égard du soin en lui-même et à ses possibilités. En effet, ne prêter à priori aucune croyance au soin est une chose. Mais ne pas s’autoriser soi-même à en recevoir le bénéfice en est une autre.
Guérir, si telle est notre volonté...
Au même titre, notre volonté de guérir est un facteur clé de la guérison. Si elle fait défaut au patient, même inconsciemment, il lui manquera alors le stimulant pour la faire s’exécuter. Par conséquent, il demeurerait indifférent aux sollicitations du travail à accomplir. De même, si le praticien n’était pas voué au soin en cours et ce, le plus positivement possible, l’action demeurerait stérile. Dans les deux cas, l'énergie ne serait alors pas véhiculée à la hauteur du besoin et de ses capacités.
Un autre aspect, important, réside dans une citation reprise dans le tome 2 de ma collection « Du merveilleux surnaturel aux merveilles de la nature » :
"Avant de guérir quelqu’un, demandez-lui s’il est prêt à abandonner ce qui le rend malade guérir. "
Hippocrate.
En effet, changer, grandir, évoluer, lâcher prise ou pardonner selon les cas, est un levier de guérison indubitable. Les incidences du lien corps-esprit le démontrent d’ailleurs parfaitement.
Laisser le temps faire son travail
Enfin, le temps est une composante de la guérison, surtout pour les pathologies lourdes et anciennes. Un soin de l’esprit pouvant également s’avérer nécessaire selon les cas. C’est donc une sagesse nécessaire d’accepter que, parfois, la guérison se fasse par étapes. En effet, le corps prend le temps nécessaire à sa remise en forme. Il se peut, de plus, que des crises surgissent. On peut alors croire à une accentuation du mal. Cela ne témoigne pourtant que d'un rééquilibre de l'autodéfense stimulée par le soin.



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