


Lien corps-esprit
CE QUE L'ESPRIT SEME, LE CORPS LE RECOLTE
Le lien corps-esprit était déjà attesté par les médecins et philosophes de l’Antiquité qui affirmaient que l’esprit influence la santé. De nos jours, étant toutefois encore bien loin d'en comprendre tous les mécanismes, l'interaction corps-esprit est désormais établie et mesurée. En effet, les neurosciences explorent ce lien complexe et étudient son influence sur la défense immunitaire de l’organisme.
Le lien corps-esprit au quotidien
Cette interaction de l'esprit sur le corps, nous la vérifions chaque jour dans notre quotidien. De nombreux symptômes physiques accompagnent nos états psychiques. La peur par exemple augmente le rythme cardiaque. De fortes contrariétés vont provoquer troubles digestifs pour le moins et parfois cutanés (herpès, eczéma, etc.). La tension nerveuse ou l'anxiété vont provoquer fatigue ou douleurs articulaires.
Mon approche thérapeutique prend en compte ce qui relève de l'esprit et non seulement du physique. C'est pourquoi mes soins m'amènent régulièrement à soigner des maux physiques, de toutes sortes, par un soin de l'esprit. En effet, un mal de dos est bien souvent dû à une émotion ou un contexte lourd à porter. Ou encore, des problèmes ORL dus à trop de non-dits ou une protection face au verbal, etc.
Bien que connu donc, nous ne mettons pas assez à profit ce lien et ses interactions. Nous en sous-estimons ainsi l’influence de l’esprit sur notre équilibre physique.
Au 16ème siècle, Ambroise Paré observait que « les soldats blessés vainqueurs guérissent plus vite que les vaincus ». La médecine d’aujourd’hui, elle, établit clairement un lien entre l'état d'esprit et la sécrétion d'hormones. De même pour les protéines jouant un rôle avéré dans de multiples fonctions physiologiques. Elle a récemment confirmé un lien d'influence entre la conscience et le système endocrinien.
En outre, la définition des maladies psychosomatiques démontre d'elle-même cette incidence néfaste que peut avoir l'esprit sur le corps. En effet, l’homme ronge ses forces vitales par sa propre pensée, ses émotions et passions exagérées qui excitent ses nerfs. Influant ainsi la sécrétion des glandes et agissant comme un poison dans ses veines.
Qu'en disent vos chakras ?
Les chakras révèlent et traduisent parfaitement cette influence, génératrice de maux, que peut avoir l'esprit sur le corps. A leur « lecture », on note bien que la souffrance morale diminue la résistance du corps.
L’un des sept principaux chakras est celui du plexus solaire. Il est au corps humain ce que le soleil est à la terre ; source de vie et de lumière. Outre ses fonctions propres, c’est sur lui que se répercutent la pensée consciente et toutes les émotions qui nous animent. De fait, des pensées plaisantes font s’épanouir, se dilater ce centre solaire dont l’énergie rayonne alors. Les pensées déplaisantes, au contraire, le font se contracter.
En d’autres termes, ce qui anime notre esprit en négatif vient s'y déposer comme la poussière sur les pales d'un ventilateur. C’est donc toute l’énergie vitale que ce chakra distribue qui en devient, elle aussi, affectée.
Le lien corps-esprit et l’acceptation de nos émotions
La souffrance morale, la tristesse, la détresse, peuvent diminuer la résistance du corps à la maladie, voire la déclencher. De fait, valider, accepter ses émotions et états, faire face, c’est mettre son esprit en accord avec son corps.
En physique, plus on comprime un gaz, plus son pouvoir élastique est puissant. A ce titre, refouler une émotion, essayer de « faire avec » plutôt que de « faire face », c’est décupler ses forces nocives.
Il en est de même pour la haine, la colère, la rancœur et tout ce qui dans la nature humaine est contraire au sentiment d’amour et de paix. Ces émotions-là sont bien plus toxiques pour notre santé. Cependant, là encore, il faut aussi savoir les accepter. En effet, c’est non seulement le premier pas vers la paix (et le pardon…) mais le meilleur moyen de se prémunir de l’impact sur notre santé.
Conclusion
On comprendra, par ce qui précède, que la pensée est créatrice et que sérénité morale et joie de vivre sont forces d’équilibre.
Il est évident que cela est bien plus facile à dire qu’à faire. En effet, notre quotidien, comme notre constitution émotionnelle, ne nous laissent pas toujours le répit nécessaire à une prise de recul. De plus, en fonction de la gravité des évènements, faire face, accepter, n’est certes pas toujours évident. Le lâcher-prise est une notion tout aussi libératrice que délicate. Cependant, la place que prennent nos émotions et pensées négatives, n’est que de notre fait...
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